Dans le cadre du congrès 2016 de l’OAQ, sous le thème
Changements climatiques : réflexions et actions agronomiques, le Bloc C traite de l'économie du carbone.
Marché du carbone et agriculture : des opportunités concrètes pour le secteur
Avec l’entrée en vigueur du Système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre du Québec (SPEDE), les entreprises agricoles québécoises doivent maintenant composer avec le coût carbone intégré au prix des énergies fossiles. Par ailleurs, le SPEDE permet d’attribuer des crédits compensatoires pour certaines réductions d’émissions, qui peuvent ensuite être vendues sur le marché. Dans ce contexte, quelles options se présentent au secteur agricole pour, d’une part, composer avec le coût carbone et, d’autre part, tirer profit du système de crédits compensatoires? Après avoir présenté le marché du carbone, la présentation portera sur Agro Carbone, une initiative visant à identifier et lever les barrières à la mise en œuvre de projets de réduction d’émissions en agroalimentaire.
Normes et initiatives : projets de réduction de GES et empreinte carbone des produits
La quantification et la vérification de projets de réduction de gaz à effet de serre (GES) sont encadrées par des référentiels internationaux, fournissant aux promoteurs de projets ainsi qu’aux vérificateurs certaines règles et façons de faire. Le BNQ étant un vérificateur accrédité, ces règles internationales ont été mises en application pour divers projets, dont certains en agriculture. En ce qui concerne la détermination de l’empreinte carbone des produits, les processus de quantification et de vérification diffèrent. L’encadrement prend forme de plus en plus et facilite l’évaluation des émissions de GES tout au long du cycle de vie des produits. Quelques initiatives le démontrent.
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