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Conclusion et perspectives
En résumé, l’agroforesterie est un outil de résilience face aux changements climatiques, qui permet autant de s’y adapter
que de contribuer à les atténuer :
Il sera intéressant de suivre les nouvelles connaissances et les développements de la recherche visant à optimiser les modèles d’agroforesterie en contexte québécois, en particulier sur les aspects suivants :
C'est certainement en identifiant des maillages fructueux entre les objectifs de production, d’adaptation aux changements climatiques et d'atténuation de leurs effets que l’agroforesterie fera valoir ses pleins bénéfices, et cela de l'échelle de la ferme jusqu’à l’échelle globale.
La possibilité d’avoir une influence sur le microclimat grâce à l’implantation de systèmes agroforestiers sur la ferme est certainement
une stratégie d’adaptation intéressante face aux changements climatiques. Cet aspect n’est par ailleurs qu’un des avantages apportés
par l’agroforesterie pour mieux s’adapter aux changements climatiques. L’agroforesterie n’est par contre certainement pas la voie
unique à suivre dans le processus d’adaptation et devrait plutôt être considérée comme un des outils pouvant être utilisés, en
complément à d’autres pratiques agricoles, pour augmenter la résilience à la ferme.
Selon une recherche récente effectuée au Québec10, les arbres et arbustes plantés au sein de haies brise-vent et de bandes riveraines pourraient séquestrer de grandes quantités de CO2, soit de 0,9 à 2,7 tonnes par arbre (en fonction des essences) sur une période de 40 ans.
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Résilience
Capacité d'un système à retrouver son état initial suite à une perturbation
Résilience
Capacité d'un système à retrouver son état initial suite à une perturbation