9 h à 12 h |
L'amarante tuberculée : nouvel ennemi des grandes cultures
Programme (PDF)
Sandra Flores-Mejia, Ph.D., chercheure en malherbologie, CÉROM
Collaborateurs :
Amélie Picard, M.Sc., agronome, malherbologiste, LEDP-MAPAQ
David Miville, M.Sc., agronome, malherbologiste, LEDP-MAPAQ
Stéphanie Mathieu, agronome, conseillère en grandes cultures, MAPAQ - Direction régionale de la Montérégie
Yvan Faucher, agronome, conseiller en grandes cultures, MAPAQ - Direction régionale de la Montérégie
L’amarante tuberculée est considérée comme l’une des mauvaises herbes les plus problématiques et difficiles à contrôler, entre autres à cause de sa facilité à acquérir facilement des gènes de résistance aux herbicides. La présence de cette espèce entraîne des pertes économiques considérables pour les entreprises agricoles, imputables à une hausse du coût de production associée au désherbage, ainsi qu’aux pertes importantes de rendement des cultures. Pour le moment, seulement huit foyers d’infestation ont été repérés au Québec, et donc, il est encore temps d’intervenir pour limiter la propagation de cette mauvaise herbe sur le territoire. L’objectif de cette formation est de présenter la biologie de l’amarante tuberculée, les méthodes de biosécurité à la ferme, les défis face à la résistance aux herbicides, ainsi que les ressources disponibles et les différentes méthodes pour contrôler l’amarante tuberculée. La formation inclura un atelier d’identification des différentes espèces d’amarantes présentes au Québec et un panel de discussion avec des experts.
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13 h à 16 h |
Renouée, impatiente et autres envahisseurs riverains : un enjeu pour la conservation des sols
Claude Lavoie, Ph.D., professeur titulaire, Université Laval
Raphaël Leblond, technicien de rivière, chargé de projet, Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC)
Les bandes riveraines en milieu agricole sont de plus en plus occupées par des plantes envahissantes qui, si elles n’investissent pas nécessairement les champs en culture, posent toutes sortes d’autres problèmes environnementaux. La renouée du Japon et l’impatiente glanduleuse figurent parmi celles dont l’expansion est fulgurante au Québec. Or, dans un cas comme dans l’autre, ces plantes favorisent une érosion accélérée des rives et, par conséquent, une perte de sols de qualité dans les champs cultivés au voisinage. Dans cette formation, nous prendrons connaissance de la nature et de l’étendue du problème, de la manière de lutter contre ces envahisseurs et, surtout, des moyens pour prévenir une invasion en maintenant ou en restaurant une bande riveraine avec plantes arbustives.
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