Composante du budget représentant les augmentations des ressources économiques sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions du passif, qui résultent des activités ordinaires de l’entité et proviennent habituellement de la vente de biens, de la prestation de services ou de l’utilisation de certaines ressources de l’entité par des tiers moyennant un loyer, des intérêts, des redevances ou des dividendes. Le principe comptable de prudence est utilisé afin d'éviter une surévaluation du bénéfice ou une sous-évaluation de la perte.
Valeur des récoltes et productions animales qui sont vendues et des services rendus. Parfois, il peut être intéressant d’attribuer une valeur au produit même s’il est autoconsommé et/ou entreposé. Il est important de tenir compte de la période d’écoulement, du marché et de la qualité des produits. Les produits peuvent être exprimés en unités de poids (kg), en volumes ou en contenants (boisseaux), en nombre d’animaux et répartis selon les diverses catégories.
La présentation se fait de la façon suivante :
Type de produit Quantité x prix unitaire
Exemple tiré de l’AGDEX 112/821b, Blé 3,32 t x 215 $/t
« Blé fourrager - Budget » : Paille 130 balles de 30 lb x 1,80 $/balle
-
Compensation en vertu du Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA)
Selon La Financière agricole du Québec, le programme ASRA vise à garantir un revenu annuel net aux entreprises agricoles du Québec. Une compensation est versée lorsque le prix moyen de vente d'un produit ne permet pas d'atteindre le revenu stabilisé. Le revenu stabilisé est basé sur un coût de production établi après enquête auprès d'entreprises agricoles spécialisées dans chaque secteur; il est ensuite réévalué annuellement. Les productions pouvant adhérer à ce programme sont : agneau, avoine, blé d'alimentation animale, blé d'alimentation humaine, bouvillon, canola, orge, pomme, porcelet, porc, veau de grain et veau d'embouche.
La présentation se fait de la façon suivante :
Type de produit Quantité x prix unitaire
Exemple tiré de l’AGDEX 114/821a, « Orge d’alimentation animale - Budget » :
Compensation ASRA pour l’orge 1 ha x 173,05 $/ha
Exemple tiré de l’AGDEX 440/821i, « Porcs d'engraissement - Budget » :
Compensation ASRA pour le porc 664 700 kg x 19,08 $/100 kg carcasse
-
Agri-investissement et Agri-Québec
Agri-investissement et Agri-Québec sont des programmes d’autogestion des risques offerts à toutes les entreprises agricoles du Canada. Ces programmes permettent aux entreprises agricoles de déposer annuellement un montant dans un compte à leur nom et de recevoir, en contrepartie, un montant équivalent des gouvernements.
La présentation se fait de la façon suivante :
Type de produit Quantité x prix unitaire
Exemple tiré de l’AGDEX 111/821b, « Maïs-grain - Budget à l'hectare » :
Agri-investissement et Agri-Québec 1811 $ x 4,2 %
Le 980 $ représente les ventes nettes ajustées (VNA) et ce montant est multiplié par 4,2 %.
Pour Agri-investissement, le montant maximal qu’une entreprise participante peut déposer est de 1,0 % des VNA de son entreprise, le montant maximal des VNA admissibles étant de 1 M$. À la suite du dépôt, la Financière agricole verse la contribution gouvernementale équivalente au montant déposé par l’entreprise, donc dans ce cas-ci 1,0 % des VNA de l’entreprise. Pour Agri-Québec, il s’agit du même principe mis à part le pourcentage qui passe de 1,0 % à 3,2 %.
Le 4,2 % utilisé dans le calcul vient donc du 1,0 % (Agri-investissement) additionné au 3,2 % (Agri-Québec).
-
Travaux à forfait
Un producteur qui vient d'acquérir une nouvelle machine peut, pour chercher à rentabiliser son achat, aller faire du travail à forfait chez d'autres producteurs. Le montant pour une opération donnée est variable d'une région à l'autre. Toutefois, pour établir un montant qui tente de s'approcher de la réalité, il est possible de se baser sur ce que l'on retrouve dans l’AGDEX 740/825, « Machinerie - Coût d’utilisation et taux à forfait suggérés ». Le taux à l'hectare que vous retrouverez dans cet AGDEX couvre les charges variables et les charges fixes pour l'opération de la machinerie (plus de détails se trouvent dans le feuillet cité). Le meilleur moyen d'établir un montant reste cependant de voir ce qui se fait sur le marché.
La présentation se fait de la façon suivante : Type de travail à forfait Coût total
Exemple : Andainage de canola 37 $
Réduction de prix consentie par le vendeur à un client qui règle, avant l'expiration d'une période déterminée, une dette née à l'occasion de l'achat de marchandises ou de services.
La présentation se fait de la façon suivante :
Escompte Total des ventes de produits avant toute déduction x taux d’escompte (%)
Exemple :
Escompte 100 000 $ x 2 %
Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer des catégories de qualité pour les produits, il peut être plus simple d’appliquer un taux de déclassement global et un prix moyen pour ces derniers (par exemple, 10 % des produits vendus à 50 % du prix fixé). Ce taux est alors indiqué sur une ligne à la suite des produits qui, eux, ne comprennent pas cette baisse de revenu. Pour un exemple, se référer à l’AGDEX 270/821e, « Arbustes cultivés en contenant – Budget ».
La présentation se fait de la façon suivante : Déclassement Taux de déclassement (%)
Exemple : Déclassement 10 %
Si le chiffre d’affaires est de 100 000 $ et que 50 % des plantes sont vendues à 10 % de rabais à la suite du déclassement, c’est le montant de 5 000 $ (100 000 $ x 50 % x
10 %) que l’on retrouve dans la colonne « Total ».
Les mauvaises créances représentent les entrées d’argent qui sont dues mais qui ne sont pas réalisées pour diverses raisons (insolvabilité du débiteur, etc.). Dans les budgets, cette section est représentée par un pourcentage global que l’on applique pour l’année de production. Pour un exemple, se référer à l’AGDEX 270/821e, « Arbustes cultivés en contenant – Budget ».
La présentation se fait de la façon suivante :
Mauvaises créances Total des ventes de produits avant déduction
x taux de mauvaises créances (%)
Exemple : Mauvaises créances 100 000 $ x 3 %
-
Autres
Ce poste comprend tout autre revenu qui ne pouvait entrer dans les catégories précédentes. On y retrouve, entre autres, les revenus d'assurance-récolte, les résidus de transformation du produit, la vente de grains ou de fourrages, l'agrotourisme, la chasse, des travaux à forfait, etc.
La présentation se fait de la façon suivante :
Type de produit Quantité x prix unitaire