Budget à l’hectare en production végétale (culture ayant un cycle de plus d’un an)
Le budget à l’hectare pour une culture ayant un cycle de plus d’un an (les framboises, par exemple) est semblable au budget pour une culture annuelle. La grande différence réside dans la période couverte par le budget. Ce budget comprend les produits et les frais variables que l’on peut attribuer à l’unité de production. La résultante est une marge sur coûts variables par année de production. Les années de préparation et d’implantation sont également comptabilisées. Ces coûts de préparation et d’implantation sont répartis sur la durée du cycle de production pour faire ressortir une marge moyenne annuelle par hectare sur le cycle total de production.
Vous trouverez un exemple de budget à l’hectare en production végétale (cycle de plus d’un an) en consultant l’AGDEX 237/821, « Framboise – Budget ».
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Budget d’entreprise en production végétale (culture annuelle)
Le budget d’entreprise en production végétale est utilisé lorsque l’on veut intégrer un ou plusieurs types de cultures ainsi que toutes les activités connexes reliées à la production. Dans ce contexte-ci, les productions sont des cultures annuelles. Ce budget comprend les produits, les charges variables, les charges fixes et l’amortissement (appuyé par une section décrivant la totalité des investissements requis, qui ne se retrouve pas dans les budgets à l’hectare). La résultante est le bénéfice net d’exploitation.
Vous trouverez un exemple de budget d’entreprise en production végétale en consultant l’AGDEX 111/821c, « Maïs-grain et soya - Budget ».
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Budget d’entreprise en production végétale (culture ayant un cycle de plus d'un an)
Ce budget d’entreprise en production végétale (cycle long) est utilisé lorsque l’on veut intégrer un ou plusieurs types de cultures pérennes ainsi que toutes les activités connexes reliées à la production. Ce budget comprend les produits, les charges variables, les charges fixes et l’amortissement (appuyé par une section décrivant la totalité des investissements requis, qui ne se retrouve pas dans les budgets à l’hectare). La résultante est le bénéfice net d’exploitation.
Vous trouverez un exemple de budget d’entreprise en production végétale en consultant l’AGDEX 270/821e, « Arbres cultivés en contenants - Budget ».
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Budget d’entreprise en production animale
Ce budget d’entreprise en production animale est utilisé lorsque l’on veut intégrer un ou plusieurs types de productions ainsi que toutes les activités connexes reliées. Ce budget comprend les charges variables, les charges fixes et l’amortissement (appuyé par une section décrivant la totalité des investissements requis). La résultante est le bénéfice net d’exploitation. Ce gabarit est le mieux adapté pour brosser le portrait d'une entreprise en production de sujets d'engraissement ou faisant la vente d'animaux vivants.
Vous trouverez un exemple de budget d’entreprise en production animale en consultant l’AGDEX 481/821b, « Wapiti - Budget ».
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Budget d’entreprise en production animale avec cultures
Ce budget d’entreprise en production animale est une version différente du budget d'entreprise en production animale décrit ci-dessus. Il est utilisé lorsque l’on veut intégrer un ou plusieurs types de productions ainsi que toutes les activités connexes reliées, par exemple les cultures végétales. Ce budget comprend les charges variables, les charges fixes et l’amortissement (appuyé par une section décrivant la totalité des investissements requis). La résultante est le bénéfice net d’exploitation. Ce gabarit est le mieux adapté pour faire le portrait d'une entreprise en production laitière, par exemple.
Vous trouverez un exemple de budget d’entreprise en production animale en consultant l’AGDEX 412/821b, « Lait, alimentation foin - Budget ».
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Budget partiel
Le budget est la traduction, sur le plan financier, des modifications proposées au système de production donnée. Il se veut un outil pour permettre au producteur d’étudier les diverses options envisagées dans le but de modifier une partie de son entreprise. La base de l’analyse des valeurs relatives réside donc dans ce que l’entreprise fait actuellement. En mettant par écrit les divers scénarios, cela permet une comparaison préliminaire tout en économisant temps et argent.
Il y a deux façons de faire pour évaluer les conséquences financières d’un changement. Pour la première, il s’agit en fait de partir d’un des six gabarits décrits ci-dessus (celui qui est le mieux adapté à la situation générale) et de faire une première ébauche de la situation réelle. Par la suite, il faut inclure les modifications au précédent budget (exemple : changer de variété de semences, diminuer la dose d’engrais minéral au profit de déjections animales, passer du travail du sol conventionnel au travail minimum, etc.). Une fois les diverses possibilités mises par écrit dans les budgets, il est possible de faire une comparaison entre les scénarios et de choisir le plus prometteur.
La seconde méthode consiste à définir de façon précise le changement, puis à indiquer les améliorations (produits en plus et charges en moins) et les détériorations (produits en moins et charges en plus) dans le gabarit appelé budget partiel. Le résultat de ce budget est la différence entre les améliorations et les détériorations. Pour que le changement en vaille la peine, il est préférable que le résultat soit positif.
Vous trouverez un exemple de budget partiel en consultant l’AGDEX 295/821h, « Paniers suspendus en monoculture (25 cm) – Budget ».
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Module d'évaluation de la marge de crédit
Ce module de calcul permet de calculer un besoin en marge de crédit théorique pour une entreprise. Des institutions financières ont été rencontrées afin de développer une méthodologie applicable aux budgets des Références économiques pour l’évaluation en marge de crédit d’une entreprise. Les valeurs références ont par la suite été validées par ces institutions financières afin de s’assurer que la théorie rejoint la réalité. À partir du nombre d’unités de production de l’entreprise (tant animale que végétale), l’utilisateur peut estimer le besoin total en marge de crédit.
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Module d'évaluation du coût d'utilisation de la machinerie agricole
Le coût d’utilisation de la machinerie est en relation avec de nombreux facteurs, pour refléter les conditions de chaque machinerie. Ce module de calcul permet, en ajustant quelques données à la réalité de l’utilisateur, d’obtenir un coût d’utilisation de la machinerie adapté à l’entreprise. L’utilisateur dispose de la méthodologie et d’explications pour y parvenir. Afin d’arriver à produire ce calculateur, une révision complète des données liées à la capacité, au rendement et au prix des machineries agricoles a été faite en collaboration avec des ingénieurs agricoles.
« Il est normal de ne pas retrouver exactement le même résultat dans le module de calcul que dans le feuillet Machinerie - Coûts d'utilisation et taux à forfait suggérés, car il faut faire beaucoup d'hypothèses pour calculer le coût spécifique d'une opération. Le module de calcul se base sur la charge d'utilisation du tracteur pour estimer la consommation en carburant. Tandis que pour le feuillet Machinerie - Coûts d'utilisation et taux à forfait suggérés, la consommation de carburant se base sur le tracteur utilisé et nous faisons l'hypothèse que tous les tracteurs sont utilisés efficacement, soit à 80 % de charge. »
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Module d'évaluation de la valeur marchande des bâtiments agricoles
Il s’agit d’un outil basé sur le coût de construction des bâtiments. À partir de ce coût qui est estimé dans les feuillets des Références économiques et de différents facteurs (dépréciation, facteur fonctionnel, valeur contributive), on obtient une estimation de la valeur marchande des bâtiments agricoles. Chaque facteur doit être ajusté par l’utilisateur qui dispose de la méthodologie et d’explications pour y parvenir. La méthodologie a été validée par des évaluateurs agricoles.
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Définition des principaux termes
Charges variables : Les charges variables tendent à varier avec le volume de production. Ces coûts résultent souvent d’une décision à court terme et peuvent être révoqués assez rapidement. L’approvisionnement en intrants et le carburant sont des exemples de charges variables que l’on retrouve dans les budgets.
Charges fixes : Il s’agit d’une charge insensible à la variation du volume ou du niveau d’activité. Par exemple, les taxes foncières doivent être comptabilisées, tant et aussi longtemps que l’entreprise possèdera des terres et bâtiments, peu importe qu’ils soient utilisés à 50 % ou 100 % de leur capacité. Ces coûts peuvent parfois être modifiés à moyen ou long terme.
La nomenclature est habituellement exclusive à un type de charge. Un poste de dépenses se retrouve soit dans les charges variables (ex. : semences, engrais…) ou dans les charges fixes (assurances, taxes, amortissement…). Cependant, certains noms de poste, comme l’irrigation, l’huile à chauffage, le refroidissement, etc., peuvent être associés, à cause de leur nature, à des charges fixes ou variables.
Marge sur coûts variables : Il s’agit de l’excédent du total des produits sur les coûts variables. Elle ne tient donc pas compte des charges fixes.
Bénéfice net d’exploitation : Il s’agit de l’excédent des produits sur le total des charges (variables et fixes) et de l’amortissement.
Coût de production : Ensemble des frais directs et indirects qui concernent le processus de production, depuis l'achat de matières jusqu'au stade qui précède immédiatement celui de la vente.