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Guide méthodologique / Description de la production ou de l’entreprise / 3. Critères retenus / 1. Productions végétales



1.      Productions végétales
  • Nombre d'unités de production (UP) (voir la définition d’unité de production donnée précédemment)
    C’est le nombre d’unités de production qui est considéré dans le budget.
    Exemple : 10 ha (10 unités de production).  

  • Nombre d'UP récolté par année
    Dans le cas des productions ayant un cycle de culture de plus d'un an, il s'agit d'inscrire le nombre d'UP récolté à chaque année.
    Exemple : sur une entreprise de 50 ha produisant des arbres en champs, 4,5 ha (arbres rendus à leur maturité pour la vente) seront récoltés durant l’année. Dans le cas des cultures produisant des fruits, la superficie récolté par année est habituellement la même que le nombre d'unités de production.

  • Répartition des unités de production
    Les diverses activités de l’entreprise sont réparties en nombre d’unités de production (ha, m2, etc.) pour avoir un portrait général de l’entreprise. 
    Exemple : Une ferme en grandes cultures totalisant 35 ha (35 unités de production) et où il y a 3 types de productions : 5 ha en blé fourrager, 20 ha en maïs et 10 ha en soya.
  • Densité
    Il s’agit ici du nombre de plants, de la quantité de semences ou du nombre de regroupements de plants par unité de surface. L’unité de surface est habituellement l’hectare ou le mètre carré (principalement pour les cultures en serre).
    Exemples : plants/ha, kg/ha, contenants/m2.
  • Durée de la rotation ou espace temps utilisé
    La durée de la rotation fait référence au temps requis pour la succession de cultures sur un même sol, ou encore au nombre de jours requis pour passer de la plantation ou du semis jusqu’au moment de se départir de la culture. Cette période peut par la suite être subdivisée en stades de croissance, si nécessaire. Un calendrier de production peut venir appuyer le tout, surtout lorsque les cultures se chevauchent dans le temps. L’espace temps utilisé fait surtout référence aux cultures en serre, car les plantes peuvent être suspendues au-dessus des tables où se trouvent d’autres plantes en croissance. On calcule l’espace temps comme suit :

                        Espace réellement utilisé (m2) x Durée en jours

                                                                      365 jours

Pour un exemple de calcul où l’espace temps est utilisé, se référer à l’AGDEX 295/821g, « Paniers suspendus en combo (30 cm) – Budget ».

 

Exemple pour la durée de la rotation :

Pour la framboise, il faut considérer une année d’implantation avant le début des années de récolte, laquelle s’échelonnera sur 8 ans. La durée de rotation est donc de 9 ans en tout (se référer à l’AGDEX 237/821, « Framboise - Budget »).

  • Rendements obtenus et retenus avec ou sans les pertes par année de production
    Il s’agit de la quantité produite (en poids, volume ou nombre de végétaux) par unité de superficie lors d’un cycle de production. Le cycle de production correspond à une année de récolte pour les cultures annuelles et les cultures donnant des fruits et légumes, ou à la durée de croissance de la plante lorsque c’est cette dernière qui est vendue. Il y a deux façons de déterminer le rendement à retenir pour une culture : 
  • Considérer le rendement actuel ou prévu. Cette méthode est utilisée si le budget est réalisé dans l’optique de prendre une décision à court terme ou si les rendements sont très stables dans le temps;
  • Considérer la moyenne des 3 ou 5 dernières années pour les productions qui connaissent une forte variation dans le temps.

Les diverses sources d’information sur les rendements agricoles sont les feuillets « Rendement » des Références économiques, les rendements prévus par l’ASRA publiés par La Financière agricole du Québec, les données statistiques provenant de l’Institut de la statistique du Québec et Statistique Canada, ainsi que les données de producteurs.

  • Proportion du produit pour chaque catégorie
    Les produits végétaux n’étant pas toujours uniformes et parfaits, les prix obtenus pour chaque qualité de produit varient, d’où la catégorisation. Dans d’autres cas, les catégories peuvent être déterminées en fonction de la mise en marché (vente au détail, autocueillette, vente sur le marché du gros, etc.).

Exemples :

Poivron catégorie numéro 1 (supérieure) : 80 % de la récolte; poivron catégorie numéro 2 :
20 % de la récolte.

Céréales de catégorie certifiée numéro 1 dont 10 % sont déclassées.

Récolte de fraises dont 25 % sont destinées à l’autocueillette, 25 % au détail et 50 % au gros.

  • Prix du produit par catégorie
    Il s’agit du montant obtenu par produit. Deux façons de faire sont proposées pour déterminer le prix de vente des produits et pour atténuer l’effet de la variation des prix d’une année à l’autre : 
  • Considérer le prix actuel ou prévu (utilisé lorsqu’il s’agit d’un prix qui est assez stable dans le temps, ou encore si le budget est réalisé dans l’optique de prendre une décision à court terme); 
  • Considérer la moyenne des 3 ou 5 dernières années pour les productions qui connaissent une forte variation de prix.

Les sources d’information pour les prix de vente sont les feuillets « Prix » des Références économiques, les données relatives à l’ASRA publiées par La Financière agricole du Québec ou les données de producteurs.

  • Taux d'intérêt à court terme
    Le taux d’intérêt à court terme est le facteur utilisé dans le calcul des intérêts encourus sur la marge de crédit (voir la section Intérêts à court terme pour trouver un taux).
  • Sommaire des investissements, taux d'entretien, d'amortissement et d'assurance
    Cette section est un résumé des investissements (voir la section « Données financières ») par catégorie (fonds de terre, bâtiments, machinerie et équipement). À chacune de ces catégories sont associés le taux d’entretien, le taux d’amortissement et le taux d’assurance.
  • Toute autre information pertinente